Pourquoi je me bats pour le Cantal ?

Nous sommes confrontés depuis quelques mois à une accumulation de mauvaises nouvelles qui se traduisent par une diminution conséquente des ressources des départements ruraux qui sont pourtant les seuls aujourd’hui à assurer les
solidarités sociale et territoriale.

Des ressources en moins pour le département du Cantal, ce seront demain des prestations revues à la baisse, des investissements en moins, des emplois menacés, des collectivités, des associations et des entreprises moins soutenues.
Les signaux envoyés par le Gouvernement Ayrault et sa majorité sont négatifs pour le Cantal et la ruralité, quand ils sont positifs pour les métropoles et les urbains.

Moins de crédits, moins de représentativité des territoires, moins de proximité, moins de services : voilà ce que ce gouvernement et ceux qui le soutiennent nous proposent.

Il manquera à notre département entre 4 et 6 millions d’euros en 2013 et plus de 10 millions d’ici 2015 ! Nous ne demandons pas plus de moyens, dans une période difficile pour notre Pays, nous demandons simplement le respect des engagements et une politique d’aménagement du territoire aujourd’hui menacée.

Comment le gouvernement a-t-il pu remettre en cause aussi brutalement le principe de péréquation et de solidarité entre les départements riches et les départements qui le sont moins ? Où est donc la justice dont on nous parle tant ?

Le Conseil départemental porte des projets d’investissement pour l’ouverture du territoire, pour les jeunes, pour l’emploi.

Voilà pourquoi je me bats et je vais continuer à me battre pour le Cantal, pour son avenir qui ne saurait être compromis par des décisions injustes.

J’ai de l’ambition pour le Cantal.

J’ai toujours eu la conviction qu’il possède la richesse humaine et le capital d’un territoire d’exception.

Il mérite que nous nous mobilisions largement pour construire son avenir.

Vincent Descoeur
Président du Conseil départemental du Cantal