Finale départementale des Petits Champions de la Lecture 2022

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Une battle conviviale ! 

Mercredi 6 avril après-midi, Alice (Massiac), Elliot (Valette), Gauthier (Aurillac), Germain (Murat), Inaya (Aurillac), Jade (Riom-ès-Montagnes), Lilio (Vieillespesse), Loann (Sourniac), Mélissa (Vendes), Naouel (Mauriac), Thelma (Mauriac) et Yann (Saint-Martin-Valmeroux), élèves de CM1 et CM2 se sont donnés rendez-vous à l’Hôtel du Département pour la finale départementale des Petits Champions de la Lecture.

Ils ont lu un extrait d’un roman jeunesse de leur choix devant leurs parents et enseignants ; leurs enthousiasme, talent et volonté très visiblement renforcés par leur travail ont donné bien du fil à retordre aux 7 membres du jury pour les départager ! Après une intense délibération, ils ont finalement élu lauréat 2022, Gauthier, élève de CM2 à l’externat de l’Enfant Jésus d’Aurillac. Les douze participants ont été récompensés par le Département : entre autres, un sac à dos et un tee-shirt aux couleurs du département accompagnés d’un roman jeunesse offert par la librairie Point-Virgule.

La séance s’est clôturée par un goûter convivial offert par le Conseil départemental.

Gauthier, gagnant de la finale départementale des Petits Champions de la Lecture 2022

Une finale départementale qui se déroulera à Clermont-Ferrand.

Pour la première fois, la finale régionale à laquelle Gauthier participera se déroulera en présentiel à la Maison de la Culture à Clermont-Ferrand le 4 mai après-midi.

La Médiathèque départementale du Cantal prend, chaque année, tout naturellement le relais de l’organisation nationale des « Petits Champions de la lecture » pour accompagner ces jeunes lecteurs cantaliens à cette joyeuse finale !

Rappelons que le jeu « les Petits Champions de la lecture » est placé sous le haut patronage du Ministère de l’Education nationale, présidé par Antoine Gallimard et parrainé par Susie Morgenstern, écrivaine surnommée « la reine de la littérature jeunesse ». Ce jeu a été créé pour encourager la lecture chez les plus jeunes en rappelant qu’avant toute chose, lire est un plaisir et parfois aussi un jeu !

Les Folies Fermières en salle le 11 mai dans toute la France

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Le 7e film « Les Folies Fermières » tourné dans le Cantal sort le 11 mai en salle dans toute la France !!

Depuis 2 ans, 7 films ont été tournés dans le Cantal ! Un moyen innovant de travailler notre image. Depuis 15 ans nous travaillons la notoriété du Cantal et la fierté d’être cantalien. Nous devons maintenant transformer ce travail en attractivité, première priorité du Conseil départemental. Nos travaux sur tous les terrains de la communication, auprès des grands médias (TF1), avec les évènements sportifs, avec le cinéma et demain la BD le permettront.

Les films réalisés depuis 2 ans concourent, chacun à leur manière, à cet objectif.

« Mystère » valorise nos grands espaces et la randonnée, « Tendre et saignant» , « Délicieux » mettent en avant nos produits et nos races emblématiques ; « Les terroirs de Fred Chesneau » le talent de nos artisans et entrepreneurs, etc.

« Les folies fermières », le film qui sortira le 11 mai partout en France valorisera quant à lui nos agriculteurs et nos artistes du spectacle vivant.

Avec le talentueux duo Alban Ivanov / Sabrina Ouazani, le réalisateur Jean-Pierre Améris a réussi un bijou de comédie décalée et pleine de délicatesse, inspiré de l’histoire vécue d’un éleveur tarnais, David Caumette, qui avait eu l’idée, pour sauver son exploitation, de monter sur sa ferme un cabaret.

Ce sujet original a été pour le Conseil départemental l’occasion de faire preuve à son tour d’originalité en montant un partenariat public-privé avec les entreprises agro-alimentaires cantaliennes, le Comité Interprofessionnel des Fromages et la Fondation Crédit Agricole, pour, ensemble, se donner les moyens nécessaires à la valorisation de nos savoir-faire et de nos produits à l’écran. Rendez-vous dans les salles à partir du 11 mai prochain !

Sabrina OUAZANI, comédienne

“Je ne connaissais pas le Cantal que j’ai pu découvrir à cette occasion. Je me souviendrai longtemps de l’accueil très chaleureux des Cantaliens, à Trizac ou lors du tournage à Aurillac. Je suis sûre que ce magnifique film de Jean-Pierre Améris contribuera, tout en sensibilité et en surprises, à faire découvrir ce très beau département.

J’étais très heureuse de partager un moment privilégié avec l’équipe du film et du Cantal au salon de l’Agriculture avec le magnifique concours Salers. Je reviendrai dans le Cantal, c’est sûr !”

 

 

Service Civique Génération 2024

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Les Jeux olympiques et paralympiques, organisés à Paris en 2024, doivent favoriser l’engagement de la jeunesse et montrer que le sport peut permettre d’atteindre des objectifs sociaux et environnementaux.

Pour parvenir à ces ambitions, l’Agence du service civique, le Comité national olympique et sportif français, Paris 2024 ainsi que le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports en charge de la jeunesse et de l’engagement souhaitent faire bénéficier à 10 000 volontaires par an de missions labellisées « Génération 2024 ».

Ce programme vise à développer l’engagement citoyen des jeunes dans le sport à travers des missions à fort impact social.

Les missions de service civique permettront aux jeunes et aux structures de prendre part à la communauté Paris 2024 pour ainsi contribuer à l’héritage des Jeux et renforcer les liens avec les publics bénéficiaires.

Être volontaire au Service Civique : c’est s’engager au service d’une mission d’intérêt général. C’est être utile pour les autres et pour son avenir.

Le Service Civique permet aux jeunes de 16 à 25 ans, jusqu’à 30 ans en situation de handicap, de développer de nouvelles compétences et de vivre de nouvelles expériences.

Un seul critère, la motivation, alors lancez-vous !

Référent service civique « Génération 2024 » : Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (SDJES) du Cantal, M. Simon RAMAT, simon.ramat@ac-clermont.fr, 04.43.57.20.97 – 06.18.73.34.91

Assistante service civique « Génération 2024 » : Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (SDJES) du Cantal, Mme Anne DELPON, anne.delpon@ac-clermont.fr, 04.63.27.32.35

Pour plus d’information sur ce programme, rendez-vous sur :

https://www.service-civique.gouv.fr/accueillir-un-volontaire/enjeux-prioritaires-service-civique/generation-2024

La journée mondiale de l’eau : c’est le 22 mars !

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Le thème : les eaux souterraines.

Les eaux souterraines sont invisibles. Elles regroupent l’ensemble des réserves d’eau qui se trouvent dans le sous-sol. Leur influence est visible partout : elles servent à l’approvisionnement en eau potable, aux écosystèmes, à l’agriculture, à l’industrie.

Mais cette ressource n’est pas inépuisable. Elle pourrait venir à nous manquer plus rapidement qu’on ne le croit. Les modifications du climat et les récents épisodes de sécheresse sont là pour nous le rappeler.

Aussi, c’est en limitant les pollutions, en protégeant la ressource et en raisonnant notre consommation d’eau potable que nous pourrons contribuer à la préservation de l’environnement, disposer d’une eau de qualité, en quantité suffisante et gérer ce patrimoine de manière durable.

Et dans le Cantal ? 99% de l’eau captée pour l’alimentation en eau publique dans le Cantal est d’origine souterraine (sources, puits, forages). La Mission d’Assistance à la Gestion de l’Eau (MAGE) du Conseil départemental a mis en place depuis 2016 un réseau départemental de suivi des eaux souterraines. Des bulletins d’information sur l’état quantitatif des ressources du département sont régulièrement publiés. L’objectif de ce réseau est d’améliorer la connaissance des ressources en eau du Cantal et d’assurer une veille objective et pertinente sur les évolutions à court, moyen et long terme des débits mesurés.

Pour en savoir plus : https://www.cantal.fr/reseau-departemental-de-suivi-des-eaux-souterraines/

 

Solidarité Ukraine

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Mercredi 16 mars, la Protection Civile du CANTAL organise une journée de collecte de produits d’hygiène et de secours pour le peuple ukrainien dans l’Atrium de l’Hôtel du Département.
Le Conseil départemental du Cantal multiplie les initiatives en appui de la Protection Civile pour apporter son soutien aux Ukrainiens, notamment par la mise en place de la logistique nécessaire pour récolter les nombreux dons des Cantaliennes et des Cantaliens à travers tout le département.
Par avance, un grand merci aux donateurs pour leur élan formidable de générosité et à la mobilisation des bénévoles. #StandWithUkraine

Tirailleurs d’Afrique

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A l’occasion de la semaine contre le racisme, découvrez une exposition sur l’histoire méconnue des Tirailleurs d’Afrique

A l’occasion de la semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, l’Office national des anciens combattants (ONACVG) du Cantal, en partenariat avec le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) du Cantal, présentera l’exposition : « Tirailleurs d’Afrique, des massacres de mai-juin 1940 à la libération de 1944-1945 : Histoire croisée et mémoire commune » du 22 mars au 7 avril prochain, au sein de l’atrium du Conseil départemental.

 

Présentation de l’exposition

2020 a marqué le 80ème anniversaire autour des événements de mai-juin 1940. Dans ce contexte, l’ONACVG s’est associé au Groupe de recherche ACHAC (Association pour la Connaissance de l’Histoire de l’Afrique coloniale), en s’appuyant sur un comité d’experts et d’historiens réunis depuis janvier 2020, pour réaliser une exposition pédagogique inédite intitulée : « Tirailleurs d’Afrique, des massacres de mai-juin 1940 à la libération de 1944-1945 : Histoire croisée et mémoire commune ». Cette exposition présente l’histoire des troupes coloniales, leurs origines, leur rôle décisif dans la Seconde Guerre mondiale, le destin des prisonniers originaires du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne et des Antilles pendant l’occupation qui furent maintenus en captivité sur le sol de France dans des Frontstalags. Un large focus est consacré aux massacres racistes subis par les troupes africaines en mai-juin 1940 face à l’armée allemande, notamment ceux de Chasselay où est aujourd’hui érigée une nécropole nationale. Enfin, le long processus mémoriel de reconnaissance du sacrifice des combattants d’Afrique, depuis la fin du second conflit mondial, est présenté dans l’exposition.

Composée de 12 panneaux, cette exposition s’inscrit dans la dynamique de reconnaissance et rappelle le souvenir de ceux qui se sont illustrés pour servir la France, en lien avec son histoire coloniale, mais aussi celles des normes et des représentations, voire des stéréotypes. Elle permet d’aborder de nombreux thèmes comme ceux de l’engagement, des résistances, notamment face au racisme, de la transmission des mémoires et du souvenir. Cette exposition sera mise à la disposition du grand public et des scolaires. En outre, en marge de l’exposition, le 29 mars, une conférence sera présentée, à 14h pour les scolaires et à 17h pour tout public (gratuite), par l’un des spécialistes de la question, Monsieur Julien FAGETTAS, Docteur en Histoire qui a consacré sa thèse aux Tirailleurs sénégalais de la Seconde Guerre mondiale.

 

Apprendre : qui sont les tirailleurs d’Afrique ?

Le corps des tirailleurs sénégalais est créé, en 1857, par un décret de Napoléon III. De cette date à leur suppression, dans les années 1960, les tirailleurs participent à toutes les campagnes coloniales menées par la France.

Soldats issus de la diversité : celle des pieds noirs, celle de soldats originaires
d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, celle de combattants venus d’Afrique occidentale et équatoriale. Ils sont goumiers, tabors, spahis, tirailleurs, zouaves,… Des milliers d’hommes unis par la fraternité d’armes au service du drapeau français.

Les tirailleurs sénégalais jouent un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national lors des deux conflits mondiaux. Entre 1914 et 1918, sur les 161 250 tirailleurs recrutés, 134 000 interviennent sur différents théâtres d’opération, notamment aux Dardanelles et sur le front de France, à Verdun ou sur la Somme (1916), sur l’Aisne (1917), tandis que les autres servent outre-mer comme troupe de souveraineté. Durant la Seconde Guerre mondiale, ils participent aussi bien à la bataille de France, en 1940, qu’à l’ensemble des combats menés par la France Libre, intervenant notamment au Gabon (1940), à Bir-Hakeim (1942) ou encore débarquant en Provence avec la 1ère armée (1944).

Des tirailleurs interviennent également lors des deux grands conflits de décolonisation, en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962). Les régiments de tirailleurs sénégalais sont transformés en régiments d’infanterie de marine en 1958 avant d’être définitivement supprimés entre 1960 et 1962.

 

S’indigner de la stigmatisation et du racisme subis par ces soldats venus d’Afrique

La France est la première des puissances coloniales européennes à engager ses troupes sur le sol européen en 1870. Cet emploi lui est reproché par les Prussiens, au motif qu’il serait déloyal d’engager des « sauvages » dans des conflits entre « civilisés». Amplifiée par la propagande allemande pendant la Première Guerre mondiale, cette stigmatisation des soldats issus des colonies conduira à l’exécution sommaire et au massacre de milliers de tirailleurs africains prisonniers ou à l’issue des combats en mai-juin 1940 sur le front de France, lors de la Seconde Guerre mondiale, par une armée allemande sous influence de la propagande nazie. Ainsi, l’édition du 6 juin 1940 du journal des SS, Das Schwarze Korps, dénonce la France qui a trahi la « race blanche » en recrutant « des animaux de la jungle ». Leur participation au conflit en 1914-1918, aux combats de mai-juin 1940 ainsi qu’à la Libération de la France en 1944-1945 sont des épisodes importants de notre histoire. Madame Messaline SCHULTZ, Directrice de l’ONACVG du Cantal, nous livre que : « Retracer l’histoire de ces soldats aujourd’hui, c’est s’attacher à un passé commun, dorénavant au cœur des relations entre la France et les pays africains. Si la reconnaissance du sacrifice a été constatée au sein des armées, elle a été peu présente dans la mémoire collective nationale ». Aujourd’hui, monuments du souvenir, sites de mémoire, commémorations et cérémonies militaires sont de plus en plus nombreux sur le territoire national, pour corriger les oublis de l’histoire et de la mémoire.

Elle ajoute : « Ces soldats méconnus ne doivent pas demeurer des soldats inconnus.
Ce travail de mémoire sur les combattants africains de la Seconde Guerre mondiale est essentiel
pour la reconnaissance de leur dévouement et la transmission de leur souvenir.
»

 

Découvrir l’histoire du Tata sénégalais de Chasselay, lieu de mémoire unique en France

Au total, dans les combats des 19 et 20 juin 1940, 188 tirailleurs sénégalais, 6 tirailleurs nord-africains et 2 légionnaires sont tués au combat. La majorité est enterrée au « Tata sénégalais de Chasselay ». Ses hauts murs et les pierres tombales des soldats peints en rouge rappellent la latérite, terre typique d’Afrique de l’Ouest. En wolof, langue parlée au Sénégal, Tata signifie « enceinte de terre sacrée » où sont enterrés les guerriers morts au combat. Ce lieu unique est dû à Jean-Baptiste Marchiani, secrétaire général de l’Office départemental des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la Nation. Dans les jours qui suivent les combats, il fait procéder à un recensement aussi précis que possible des victimes des combats et des massacres. Il achète à Chasselay, commune située en zone non-occupée et sous l’autorité du régime de Vichy, un terrain à proximité du lieu-dit « Vide-sac » où ont été exécutés une cinquantaine de tirailleurs. Il y fait transporter les autres corps et l’inauguration du Tata a lieu le 8 novembre 1942, trois jours avant que les Allemands n’occupent la totalité du territoire. Ce lieu de mémoire et de recueillement est propriété du ministère des Armées et a été classé nécropole nationale en 1966. Il est géré par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

 

Vidéo : https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/episode-8-chasselay-le-massacre-des-tirailleurs-africains

Pour aller plus loin : https://www.defense.gouv.fr/portail/dossiers/dossiers-2020/comme-en-40/articles-historiques/articles/aux-combattants-d-afrique-la-france-reconnaissante

 

Contact

Messaline SCHULTZ, Directrice de l’ONACVG du Cantal

sd15@onacvg.fr  04 71 46 83 91

 

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