La journée mondiale de l’eau : c’est le 22 mars !

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Le thème : les eaux souterraines.

Les eaux souterraines sont invisibles. Elles regroupent l’ensemble des réserves d’eau qui se trouvent dans le sous-sol. Leur influence est visible partout : elles servent à l’approvisionnement en eau potable, aux écosystèmes, à l’agriculture, à l’industrie.

Mais cette ressource n’est pas inépuisable. Elle pourrait venir à nous manquer plus rapidement qu’on ne le croit. Les modifications du climat et les récents épisodes de sécheresse sont là pour nous le rappeler.

Aussi, c’est en limitant les pollutions, en protégeant la ressource et en raisonnant notre consommation d’eau potable que nous pourrons contribuer à la préservation de l’environnement, disposer d’une eau de qualité, en quantité suffisante et gérer ce patrimoine de manière durable.

Et dans le Cantal ? 99% de l’eau captée pour l’alimentation en eau publique dans le Cantal est d’origine souterraine (sources, puits, forages). La Mission d’Assistance à la Gestion de l’Eau (MAGE) du Conseil départemental a mis en place depuis 2016 un réseau départemental de suivi des eaux souterraines. Des bulletins d’information sur l’état quantitatif des ressources du département sont régulièrement publiés. L’objectif de ce réseau est d’améliorer la connaissance des ressources en eau du Cantal et d’assurer une veille objective et pertinente sur les évolutions à court, moyen et long terme des débits mesurés.

Pour en savoir plus : https://www.cantal.fr/reseau-departemental-de-suivi-des-eaux-souterraines/

 

Solidarité Ukraine

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Mercredi 16 mars, la Protection Civile du CANTAL organise une journée de collecte de produits d’hygiène et de secours pour le peuple ukrainien dans l’Atrium de l’Hôtel du Département.
Le Conseil départemental du Cantal multiplie les initiatives en appui de la Protection Civile pour apporter son soutien aux Ukrainiens, notamment par la mise en place de la logistique nécessaire pour récolter les nombreux dons des Cantaliennes et des Cantaliens à travers tout le département.
Par avance, un grand merci aux donateurs pour leur élan formidable de générosité et à la mobilisation des bénévoles. #StandWithUkraine

Tirailleurs d’Afrique

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A l’occasion de la semaine contre le racisme, découvrez une exposition sur l’histoire méconnue des Tirailleurs d’Afrique

A l’occasion de la semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, l’Office national des anciens combattants (ONACVG) du Cantal, en partenariat avec le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) du Cantal, présentera l’exposition : « Tirailleurs d’Afrique, des massacres de mai-juin 1940 à la libération de 1944-1945 : Histoire croisée et mémoire commune » du 22 mars au 7 avril prochain, au sein de l’atrium du Conseil départemental.

 

Présentation de l’exposition

2020 a marqué le 80ème anniversaire autour des événements de mai-juin 1940. Dans ce contexte, l’ONACVG s’est associé au Groupe de recherche ACHAC (Association pour la Connaissance de l’Histoire de l’Afrique coloniale), en s’appuyant sur un comité d’experts et d’historiens réunis depuis janvier 2020, pour réaliser une exposition pédagogique inédite intitulée : « Tirailleurs d’Afrique, des massacres de mai-juin 1940 à la libération de 1944-1945 : Histoire croisée et mémoire commune ». Cette exposition présente l’histoire des troupes coloniales, leurs origines, leur rôle décisif dans la Seconde Guerre mondiale, le destin des prisonniers originaires du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne et des Antilles pendant l’occupation qui furent maintenus en captivité sur le sol de France dans des Frontstalags. Un large focus est consacré aux massacres racistes subis par les troupes africaines en mai-juin 1940 face à l’armée allemande, notamment ceux de Chasselay où est aujourd’hui érigée une nécropole nationale. Enfin, le long processus mémoriel de reconnaissance du sacrifice des combattants d’Afrique, depuis la fin du second conflit mondial, est présenté dans l’exposition.

Composée de 12 panneaux, cette exposition s’inscrit dans la dynamique de reconnaissance et rappelle le souvenir de ceux qui se sont illustrés pour servir la France, en lien avec son histoire coloniale, mais aussi celles des normes et des représentations, voire des stéréotypes. Elle permet d’aborder de nombreux thèmes comme ceux de l’engagement, des résistances, notamment face au racisme, de la transmission des mémoires et du souvenir. Cette exposition sera mise à la disposition du grand public et des scolaires. En outre, en marge de l’exposition, le 29 mars, une conférence sera présentée, à 14h pour les scolaires et à 17h pour tout public (gratuite), par l’un des spécialistes de la question, Monsieur Julien FAGETTAS, Docteur en Histoire qui a consacré sa thèse aux Tirailleurs sénégalais de la Seconde Guerre mondiale.

 

Apprendre : qui sont les tirailleurs d’Afrique ?

Le corps des tirailleurs sénégalais est créé, en 1857, par un décret de Napoléon III. De cette date à leur suppression, dans les années 1960, les tirailleurs participent à toutes les campagnes coloniales menées par la France.

Soldats issus de la diversité : celle des pieds noirs, celle de soldats originaires
d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, celle de combattants venus d’Afrique occidentale et équatoriale. Ils sont goumiers, tabors, spahis, tirailleurs, zouaves,… Des milliers d’hommes unis par la fraternité d’armes au service du drapeau français.

Les tirailleurs sénégalais jouent un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national lors des deux conflits mondiaux. Entre 1914 et 1918, sur les 161 250 tirailleurs recrutés, 134 000 interviennent sur différents théâtres d’opération, notamment aux Dardanelles et sur le front de France, à Verdun ou sur la Somme (1916), sur l’Aisne (1917), tandis que les autres servent outre-mer comme troupe de souveraineté. Durant la Seconde Guerre mondiale, ils participent aussi bien à la bataille de France, en 1940, qu’à l’ensemble des combats menés par la France Libre, intervenant notamment au Gabon (1940), à Bir-Hakeim (1942) ou encore débarquant en Provence avec la 1ère armée (1944).

Des tirailleurs interviennent également lors des deux grands conflits de décolonisation, en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962). Les régiments de tirailleurs sénégalais sont transformés en régiments d’infanterie de marine en 1958 avant d’être définitivement supprimés entre 1960 et 1962.

 

S’indigner de la stigmatisation et du racisme subis par ces soldats venus d’Afrique

La France est la première des puissances coloniales européennes à engager ses troupes sur le sol européen en 1870. Cet emploi lui est reproché par les Prussiens, au motif qu’il serait déloyal d’engager des « sauvages » dans des conflits entre « civilisés». Amplifiée par la propagande allemande pendant la Première Guerre mondiale, cette stigmatisation des soldats issus des colonies conduira à l’exécution sommaire et au massacre de milliers de tirailleurs africains prisonniers ou à l’issue des combats en mai-juin 1940 sur le front de France, lors de la Seconde Guerre mondiale, par une armée allemande sous influence de la propagande nazie. Ainsi, l’édition du 6 juin 1940 du journal des SS, Das Schwarze Korps, dénonce la France qui a trahi la « race blanche » en recrutant « des animaux de la jungle ». Leur participation au conflit en 1914-1918, aux combats de mai-juin 1940 ainsi qu’à la Libération de la France en 1944-1945 sont des épisodes importants de notre histoire. Madame Messaline SCHULTZ, Directrice de l’ONACVG du Cantal, nous livre que : « Retracer l’histoire de ces soldats aujourd’hui, c’est s’attacher à un passé commun, dorénavant au cœur des relations entre la France et les pays africains. Si la reconnaissance du sacrifice a été constatée au sein des armées, elle a été peu présente dans la mémoire collective nationale ». Aujourd’hui, monuments du souvenir, sites de mémoire, commémorations et cérémonies militaires sont de plus en plus nombreux sur le territoire national, pour corriger les oublis de l’histoire et de la mémoire.

Elle ajoute : « Ces soldats méconnus ne doivent pas demeurer des soldats inconnus.
Ce travail de mémoire sur les combattants africains de la Seconde Guerre mondiale est essentiel
pour la reconnaissance de leur dévouement et la transmission de leur souvenir.
»

 

Découvrir l’histoire du Tata sénégalais de Chasselay, lieu de mémoire unique en France

Au total, dans les combats des 19 et 20 juin 1940, 188 tirailleurs sénégalais, 6 tirailleurs nord-africains et 2 légionnaires sont tués au combat. La majorité est enterrée au « Tata sénégalais de Chasselay ». Ses hauts murs et les pierres tombales des soldats peints en rouge rappellent la latérite, terre typique d’Afrique de l’Ouest. En wolof, langue parlée au Sénégal, Tata signifie « enceinte de terre sacrée » où sont enterrés les guerriers morts au combat. Ce lieu unique est dû à Jean-Baptiste Marchiani, secrétaire général de l’Office départemental des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la Nation. Dans les jours qui suivent les combats, il fait procéder à un recensement aussi précis que possible des victimes des combats et des massacres. Il achète à Chasselay, commune située en zone non-occupée et sous l’autorité du régime de Vichy, un terrain à proximité du lieu-dit « Vide-sac » où ont été exécutés une cinquantaine de tirailleurs. Il y fait transporter les autres corps et l’inauguration du Tata a lieu le 8 novembre 1942, trois jours avant que les Allemands n’occupent la totalité du territoire. Ce lieu de mémoire et de recueillement est propriété du ministère des Armées et a été classé nécropole nationale en 1966. Il est géré par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

 

Vidéo : https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/episode-8-chasselay-le-massacre-des-tirailleurs-africains

Pour aller plus loin : https://www.defense.gouv.fr/portail/dossiers/dossiers-2020/comme-en-40/articles-historiques/articles/aux-combattants-d-afrique-la-france-reconnaissante

 

Contact

Messaline SCHULTZ, Directrice de l’ONACVG du Cantal

sd15@onacvg.fr  04 71 46 83 91

 

Cantal RéNOV’ ENERGiE : le service public de rénovation énergétique

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En partenariat avec les Communautés de Communes, la CABA et avec le soutien de la Région et de l’Etat, le Conseil départemental a mis en place un nouveau service de conseils, indépendant et gratuit, qui informe et accompagne les ménages, artisans, commerçants et petites entreprises sur le sujet de la Performance Energétique de leur logement ou de leurs locaux professionnels. Chauffage, isolation, ventilation, énergies renouvelables … : les conseillers de CANTAL RéNOV’ ENERGiE répondent à vos questions et vous apportent des conseils financiers, juridiques et techniques en lien avec vos projets ou travaux de rénovation énergétique.
  • Le service fonctionne depuis le 1er décembre 2021 et est installé au rez-de-chaussée de l’Hôtel du Département à Aurillac. Une antenne sera déployée prochainement sur l’Est Cantal, et des permanences seront organisées localement dans les maisons de service.
  • Horaires d’ouverture : du Lundi au Vendredi de 9h-12h et de 13h30 à 17h
  • Contact : 04 71 46 49 00 – mail : renovenergie@cantal.fr

Dispositif de soutien exceptionnel aux agriculteurs victimes de la grêle 2021

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Le Département a débloqué 200 000 € pour soutenir les éleveurs touchés par la grêle 2021 !

Une aide exceptionnelle forfaitaire est accordée aux éleveurs ayant réalisé des investissements productifs (bâtiments, équipements intérieurs et matériels, acquisition de parts sociales liée à une installation) dont ils ont remboursé des encours d’emprunts sur la période 2020-2021 et victimes de la grêle en 2021.

Les exploitations concernées par ce dispositif sont les suivantes :

  • Le siège social doit être situé dans la zone des 16 communes éligibles retenues par le Comité Départemental d’Expertise (CDE) : Auzers, Chanterelle, Condat, La Monselie, Le Monteil, Lugarde, Marchastel, Meallet, Menet, Montboudif, Moussages, Riom Es Montagnes, Saint Amandin, Saint Etienne de Chaumeil, Trizac, Valette.
  • Avoir 60 % de la SAU (Superficie Agricole Utilisée) dans cette zone.

Le seuil d’éligibilité des exploitations en fonction des orientations des élevages est le suivant :

  • Majoritairement bovins et ovins viande : 15 UGB (Unité de Gros Bétail)
  • Majoritairement caprins et ovins lait : 7 UGB
  • Majoritairement équins : au moins 5 saillies sur la période 2020-2021

Les éléments nécessaires à l’instruction des dossiers sont une attestation sur l’honneur des aides de minimis déjà perçues et l’état récapitulatif du capital à rembourser sur la période 2020-2021 certifié par l’organisme bancaire.

Date limite de dépôt des dossiers : 25 mars 2022

Déposer ma demande

 

Dispositif grêle 2021

Parlez-nous du Cantal !

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Cantaliennes et Cantaliens, on vous donne la parole ! Contribuez à la démarche d’attractivité du Cantal en répondant à cette ENQUETE. Jusqu’au 4 mars, donnez-nous votre vision de votre territoire et vos attentes.

 

Parlez-nous du Cantal ! Enquête en ligne à destination de ses habitants et habitantes
Le Département du Cantal et ses partenaires lancent une grande démarche afin de construire ensemble le Cantal de demain, en garantissant une vitalité du territoire et en incitant les Cantaliennes et les Cantaliens à rester et de nouveaux habitants à s’installer. L’objectif de ce questionnaire est de recueillir les perceptions et les grandes caractéristiques du Cantal auprès de ceux qui le vivent et le vont vivre quotidiennement : ses habitants et habitantes.
Le questionnaire est composé d’une vingtaine de questions.
Temps de réponse estimé : 6-7 minutes.
Le seul critère requis est celui d’habiter actuellement dans le Cantal.
Nous vous remercions par avance pour votre participation !
Date de clôture du questionnaire : le vendredi 4 mars 2022

CLIQUEZ ICI

 

Lancement d’une stratégie d’attractivité concertée pour le Cantal !

La priorité du Conseil départemental est l’attractivité, qu’elle soit économique, par les services à la population cantalienne, mais aussi par l’installation de nouveaux habitants.

C’est pour relever le défi démographique que nous devons travailler collectivement et simultanément toutes les thématiques favorisant l’attractivité pour inciter les Cantaliennes et les Cantaliens à rester et d’autres populations à venir s’installer. Emploi, formation, services aux entreprises et à la population locale, qualité de vie, culture, loisirs, convivialité, environnement préservé, produits locaux et sécurité alimentaire, sécurité… sont autant d’enjeux majeurs pour renforcer et qualifier l’attractivité du Cantal.

L’inversion de la courbe démographique est fondamentale pour conserver la vitalité de notre territoire, essentielle pour préserver nos services aux publics, indispensable pour répondre aux besoins des Cantaliens et de nos entreprises. Face aux mutations profondes de la société illustrées par la crise sanitaire, le Département a la conviction que le Cantal possède les ressources pour préparer l’avenir avec confiance et apporter des solutions de vie que l’on soit d’ici ou d’ailleurs.

Dans cet objectif, le Département a engagé un travail d’élaboration d’une stratégie d’attractivité partagée avec les acteurs du territoire, qu’ils soient publics ou privés. Deux cabinets (Sennse et FaireIci) ont été retenus pour travailler à nos côtés sur l’animation de cette démarche.

Le lancement de cette démarche a eu lieu ce jeudi 27 janvier, à la Maison départementale des sports à Aurillac avec les membres du Collectif Démographie du Cantal créé en décembre 2019, les cabinets Sennse et Faire Ici et le directeur de la Chaire universitaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial. Le Collectif démographie est composé de différents partenaires : le Conseil départemental du Cantal, le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, les 9 EPCI, les communes d’Aurillac, Saint-Flour et Mauriac, les 3 Chambres consulaires, AMF15, Cantal Destination, Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, Initiative Cantal, Missions locales du Cantal, France Active Auvergne, l’Association pour le Développement du Pays d’Aurillac, Pôle Emploi, Action Logement.

Les cabinets ont d’ores et déjà commencé le travail sur la partie diagnostic. Les Cantaliennes et Cantaliens sont invités à s’exprimer sur la vision de leur territoire et leurs attentes par le biais d’un questionnaire en ligne accessible depuis le site du Conseil départemental (rubrique « Actualités »).

L’objectif de cette réunion de lancement est de partager une ambition commune pour le territoire et d’échanger autour des grandes étapes de l’élaboration de la stratégie d’attractivité, qui sera animée d’ateliers sur les territoires, d’entretiens, d’enquêtes et d’une co-construction de la stratégie d’attractivité. Le Président du Conseil départemental, Bruno FAURE, a également annoncé la création de l’Agence départementale d’Attractivité Cantal et Développement, qui mettra en œuvre la future stratégie d’attractivité, comprenant, notamment un service de conciergerie territoriale pour faciliter et accompagner l’installation de nouveaux habitants dans le Cantal.

Et si on jetait des passerelles entre les cultures ?

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Tournée de l’auteure illustratrice Issa Watanabe dans 7 collèges cantaliens du 24 au 27 janvier 2022

 

Le projet porté par la Médiathèque départementale du Cantal et l’Education Nationale repose sur la rencontre et le partage autour de l’album Migrants, multi-récompensé, d’Issa Watanabe avec les élèves de 7 collèges cantaliens.

 

En préambule, l’illustratrice espagnole Issa Watanabe a reçu en mars le Prix Sorcières 2021 dans la catégorie « Carrément Sorcières», qui distingue des livres Jeunesse exceptionnels par leur propos et leurs qualités esthétiques.

 

Issa Watanabe est une illustratrice espagnole qui a baigné dans le monde des arts depuis toute petite, sa mère étant illustratrice et son père poète. Diplômée en lettres et en arts, elle a dirigé et développé plusieurs projets visant à promouvoir l’intégration sociale par l’art. Elle a obtenu en 2012 le prix Obra Social du Forum La Caixa en Espagne en collaboration avec le Musée d’art contemporain de Palma de Majorque. En tant qu’illustratrice, elle a publié plusieurs albums pour enfants, dont « Mas te vale mastodonte », lauréat du prix international du meilleur livre illustré de l’année décerné par le Fondo de Cultura Económica de Mexico. Elle Travaille actuellement comme directrice artistique de la Red Cientifica peruana à Lima (Pérou).

 

Pourquoi cet album ?…

Les illustrations aux couleurs énergiques et profondes, le fond noir des images et le choix d’animaux anthropomorphes donnent à cet album sans texte sur les migrants et les déracinés de tout pays, une force sourde, une dimension politique bien plus percutante qu’un long discours.

 

« Ils sont tous là, lion, toucan, cochon, éléphant, lapin, grenouille… tous différents mais tous avec un petit bagage à la main ou sur le dos. Dans la sombre forêt ils marchent. La Mort, joliment vêtue d’une cape fleurie, les suit, assise sur le dos d’un magnifique oiseau bleu. Compagne discrète, elle veille…
Ils marchent tous ensemble, courbés par la fatigue et la tristesse. Parfois ils s’arrêtent pour dormir ou manger, assis en cercle. Et soudain, ils aperçoivent la mer… Tous se précipitent pour monter dans une barque bien fragile qui ne peut supporter tout ce poids et finit par craquer. La Mort attend le bon moment… »

 

… et qu’a-t-il déclenché ?

Cet album dont le sujet brûlant touche de nombreux territoires qui sont devenus, au pied levé, des territoires d’accueil est une belle occasion de rencontres.

Rencontres entre des populations, des familles, des jeunes isolés hors des routes de leur pays et culture, et des jeunes issus pour bon nombre d’entre eux de familles ancrées depuis de longues générations dans les terres cantaliennes.

C’est une occasion d’aborder la réalité du déplacement des populations et leur déracinement autrement que par les discours et interventions des ONG et des grandes puissances politiques.

Cet album sans texte mais riche d’une grande sensibilité, déclenche la rencontre et le partage d’expériences, pour se comprendre, s’entendre et s’écouter.

Cette initiative partagée avec notre partenaire, l’Education Nationale, a suscité un engouement parmi les professeurs d’Espagnol en premier lieu puis de Français, d’Histoire Géographie et d’Arts plastiques. Ou comment la matière étudiée devient concrète, humaine et proche.

La voix sera également donnée aux jeunes allophones récemment accueillis dans le Cantal, en présentiel, en visio ou en vidéo (en fonction des possibilités).

 

La tournée dans les collèges cantaliens

Issa va aller à la rencontre de près de 200 élèves des collèges de Saint-Cernin, Jules Ferry d’Aurillac, Massiac, Riom-ès-Montagnes, Pleaux, Notre Dame des Oliviers de Neussargues et de Pierrefort.

Issa Watanabe fera une présentation de son travail, de son parcours et du processus de création de cet album intitulé Migrants. Puis les jeunes élèves des classes de 5ème jusqu’à la 3ème partageront avec Issa un atelier de création artistique. Il consistera à créer un personnage et d’en raconter l’histoire et le chemin qu’il aura choisi…

 

La rencontre grand public à la Médiathèque de Riom ès Montagnes

Cette tournée est aussi l’occasion de permettre au grand public de faire la connaissance d’Issa Watanabe et parcourir avec elle son album et le monde de sa création. Le public pourra l’interroger et voyager dans son travail, ce qui l’anime. Cette auteure illustratrice dont les racines s’enroulent autour du monde (Amérique Latine, Europe et Japon) na tardera pas à emmener le public dans sa ronde.

Dédicaces en fin de rencontre avec la Maison de la Presse gérée par Mr François Chaumeil de Riom-Es-Montagnes.

RDV à la Médiathèque de Riom ès Montagnes le mercredi 26 janvier à partir de 17h30

L’exposition Cartooning for Peace sera exposée dans ses locaux du 19 au 31 janvier.

 

 

Les dates et heures d’intervention d’Issa Watanabe dans les collèges et à la médiathèque de Riom ès Montagnes :

 

Lundi 24 janvier

  • De 9h à 12h Collège Henri-Mondor à SAINT-CERNIN (41élèves de 3ème)
  • De 14h à 17h Collège Jules Ferry à AURILLAC (avec un public d’allophones nouvellement arrivé dans le Cantal) (25 élèves de 3ème + allophones)

 

Mardi 25 janvier

  • De 9h à 12h Collège Paul Galéry à MASSIAC (34 élèves de 4ème)
  • De 14h à 17h Collège Georges Bataille à RIOM ES MONTAGNES (38 élèves de 5ème)

 

 

Mercredi 26 janvier

  • De 9h à 12h Collège Raymond Cortat à PLEAUX 16 élèves de 4ème)
  • En fin d’après-midi, une rencontre sera organisée avec le grand public sous l’impulsion de Dominique Malthieu, bibliothécaire à Riom es Montagnes. Elle sera suivie d’une séance de signatures de l’album Migrants par l’auteure illustratrice.

 

Jeudi 27 janvier

  • De 9h à 11h30 Collège NDO à NEUSSARGUES (14 élèves de 4ème)
  • De 12h30 à 17h Collège Les Gorges de la Truyère à PIERREFORT (11 élèves de 5ème)

 

A la suite de cette semaine de rencontres et d’échanges, l’exposition porté par la MGEN « tous migrants » sera installée dans les collèges et permettra de poursuivre la réflexion autour de cette réalité du monde actuel qu’est le déplacement imposé et ses conséquences.

 

  • L’initiative Cartooning for Peace est née en 2008 au siège des Nations Unies à New-York où Kofi Annan et Plantu (actuel président d’honneur de l’association ; le Président et le dessinateur de presse Kak organisent un colloque, “désapprendre l’intolérance”.
  • De cette rencontre est née l’association dont la mission est de promouvoir une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de différentes cultures et croyances en utilisant le dessin de presse comme moyen d’expression d’un langage universel.
  • L’association compte aujourd’hui plus de 160 dessinateurs internationaux et organise des expositions, rencontres et activités pédagogiques en France et à l’étranger.
  • L’exposition créée en 2017 comporte 13 kakemonos (100×200 cm)

 

 

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